Le journal de mon séjour en Australie

Friday, April 15, 2005

Le surf

Pour mon retour à Sydney j’ai décidé de me séparer du groupe pour me lancer dans l’apprentissage du surf. J’ai opté pour un camp itinérant entre Byron bay et Sydney qui parcourt la côte est de l'Australie et l'état de New South Wales (Nouvelle Gales du Sud) sur plus de 1.000 kilomètre. Le tour couvre quelque plage de l'itinéraire mythique que suivent les surfeurs de Sydney depuis les années 60. Le surf camp jouit d'un permit exclusif d'accès aux Parques Nationaux, où l’on apprend à surfer dans des endroits peu fréquentés et dans les coins sauvages au milieu d'une nature vierge.







L’idée du surfari (surf safari) me plaisait bien et j’avoue que je n’ai pas été déçu. Le premier jour un bus vient me chercher à la station de bus de Byron. Les 4 monos avaient tous l’air d’être sortie de Point Break. Je suis tombé dans un petit groupe de 11 personnes, la plupart était anglais avec une néerlandaise un allemand et une américaine. Et nous voilà en route pour notre premier spot et mon premier cours de surf. La première plage sauvage les moniteurs nous apprennent les techniques pour se lever et tenir sur le surf puis nous font essayer dans le shore break (l’écume). Les vagues ne sont pas énormes donc rien de bien effrayant. Les sensations ne sont pas terrible non plus.







Enfin après 3 heures de cours et de surf on reprend la route pour rouler 3 heures et trouver un autre spot et remettre ça. Arrivé a la fin de la journée on roule encore un peu pour passer la nuit dans un authentique pub australien. Imaginez un saloon de film de cow-boy, avec salle de machine à sous, dortoir, musicien jouant de la guitare et des photos de surfs…Apres quelques pintes de bières je décide d’allez me coucher.
Le lendemain on repart vers une plage plus loin. Et la plus rien à voir avec les vagues de la veille. Ce sont de bon gros rouleau de plus ou moins 2m50. Un autre moniteur nous explique les techniques du paddling (rame) et comment passer le point break (l’endroit ou les vagues cassent). On marche un peu sur la plage pour trouver un coin tranquille pour ramer jusqu’au large puis on se lance. La on se retrouve pas mal loin par rapport au point break, je commence à me dire que si ça se trouve je vais servir de petit déjeuner à un requin… Mais ce qui m’inquiète le plus c’est de savoir si j’oserai me lancer dans ces vagues qui me paraissent énorme vu de derrière. Vu de la plage les vagues paraissaient plus petites. Apparemment tout le monde est un peu stressé mais les monos nous rassurent en disant qu’il n’y a presque rien à craindre. Au signal du mono je commence à ramer de plus en plus vite et me lève sur ma planche. Je tiens 2 secondes, mais 2 secondes sensationnelles c’est vraiment fort de descendre/se faire porter par une vague.

Puis je pique en avant, plante le nez de ma planche dans l’eau et la vague se ferme sur moi. J’ai compté trois ou quatre tours sur moi même avant de pouvoir sortir la tête de l’eau. Je tire sur mon leash (le lien entre le surf et moi) mets la main sur ma planche mais me reprend plusieurs vagues sur la tronche. Et je me dis que j’ai encore choisi un sport de cinglé…



Arrivée à la fin de la matinée l’un des stagiaires se démet le coude un des monos se casse le pied. Et la plupart après leur première grosse vague reviendront sur le bord attendre que la matinée se passe. C’était ce jour la qu’on a eu les plus grosses vagues de tout le séjour.






L’après midi on est repartis pour le surf camp au bord d’un parc national. La journée se termine par un match de beach volley et un match de foot.
Le surf camp «était un endroit vraiment sympa avec ces kangourous sauvages qu'on croise sur la route de terre battu. Et ces installations à 5 mN à pied les unes des autres. La nuit pour allez des dortoirs à la salle commune j’étais obligé de marcher avec ma lampe frontale pour trouver mon chemin et ça faisait bien longtemps que je n’avais pas vu la voie lactée comme là bas.











Le 3eme jour je me lève un peu barbouillé, apparemment je ne suis pas le seul à être un peu malade deux autres gars ont des maux d’estomacs, certainement la nourriture (le seul point noir du séjour). Je me dis que ce serait dommage de perdre une journée de surfe et décide de suivre le groupe à la plage. On échange notre bus contre un modèle 4x4 pour s’engager sur les routes cahoteuses du parc national. Enfin on marche à travers la nature pour tomber sur une plage splendide ou l’on peut croiser souvent des dauphins. Genre ambiance des vieilles vidéos de surf comme Endless Summer. J’essaye de prendre quelques vagues non cassées mais je n’ai définitivement pas d’énergie. Arrivé midi un des anglais me dit qu’après s ‘être fait vomir il va beaucoup mieux. Apres avoir suivi son conseil je me sens beaucoup mieux et arrive à prendre mes premières vagues (un total de 2) dans toute leurs longueurs, quelques secondes d’extase. Arrivé le soir je suis tellement mal et fiévreux que je me couche avec un des autres gars malade a 6h du soir laissant le reste du groupe faire la fiesta.






Heureusement le jour d’après je me sens d’attaque alors que d’autres (les anglais savent boire de la bière …) émerge difficilement je suis en pleine forme. La journée se passe sur une autre plage déserte et sauvage, où on nous apprend à observer les spots, les différents types de vagues, les règles de priorités… Un peu dur de tout suivre en anglais pour moi. Le soir d’autres groupes de surfeur nous rejoignent au surf camp pour une grosse party.



Le dernier jour une petite compétition est organisée pour clôturer le stage on est plusieurs groupes à participer et le mono qui nous donne la dernière leçon le matin est apparemment un ancien pro qui comme tous les monos nous explique que le surf ce n’est pas un sport, «It’s a way of life ». Je choisis une combi intégrale pas très sexy mais c’est le seul jour ou il fait moche du voyage et que les vagues sont pas terribles où je me décide enfin à prendre quelques photos. Je nage vers le large avec les monos et deux autres stagiaires et essaye d’attraper quelques vagues avant la compétition de l’après midi quand je vois avec Jamie un des anglais à plusieurs mètres de nous un groupe d’ailerons surgir de l’eau puis disparaître. Je décide de me rapprocher du bord par précaution je crois que j’ai jamais aussi bien ramé de tous le séjour. Finalement je ne reverrais plus les ailerons mais je pense que ce devait être un groupe de dauphins enfin j’espère…





Thursday, April 14, 2005

Byron Bay

Cela faisait longtemps que je n’avais pas donné de nouvelle et pour cause je reviens d’un séjour de 15 jours à Byron Bay ville sur la côte Est en Nouvelle Galles du Sud (New South Wales). C'est un lieu connu pour sa culture alternative des 60s ainsi que pour ses plages immenses et ses nombreux spots de surf.









On a eu quelques difficultés à trouver un backpacker de libre les premiers jours.
Mais finalement des places se sont libérées dans le YHA (chaîne de backpacker, sorte d'auberge de jeunesse) de Byron.





Vraiment sympa comme endroit avec piscine, salle TV et grande cuisine. Au programme de la semaine rien de bien extraordinaire farniente et fiesta dans une des Mecques du surf…
Impressionnant le nombre de van, voiture chargé de surfs.
Byron, une des Free Mac Zone, villes d'Australie qui a refusé la construction du Mac Do, en fait même si c’est une ville touristique elle a su garder son âme. Il n'y a pas d'immeubles, ça reste assez typique.
L’ambiance général est assez cool avec les gens se promènent pieds nus on rentre dans les pubs en tongs…





Cape Byron est le point le plus à l’est du continent /île australien, la température de l’eau descend rarement en dessous de 20° et pendant mon séjour elle était aux alentours de 25°...





Le célébre Lighter de Byron construit en 1901.



Un des hauts lieux de la culture Hippie australienne, Nimbin, se trouvent à 70 km de Byron, symbole du mouvement alternatif de "retour à la terre"... où de nombreuses communautés vivent. J’y ai d’ailleurs fait un tour avec Fab Marie et Aurélie. Une journée à visiter la Rainforest, Nimbin et … La maison de Paul un new yorker botaniste authentique hippie installé prés de Nimbin. Ils nous guidé sur le site où il a planté un nombre énorme d’espèce d’arbres différents.
Et sur le chemin de sa maison voilà sur quoi on est tombé par hasard en plein milieu de notre balade. Un magnifique serpent tout à fait inoffensif



Enfin on s’est posé chez Paul pour manger un peu de pastèques et des noix de macadams.







Nimbin est connu comme le royaume de la Majiuana en Australie. Même si la consommation, la vente et la culture sont des actes illégaux en Australie, ici, c’est toléré par la police. Apparemment un cas il y a plusieurs années où la police et un membre du gouvernement ont décidé de ne pas intervenir pour arrêter des hippies fumant devant eux à fait jurisprudence…









Quand il pleut c'est pas à moitié