The Northern Territory
J’ai passé plus de deux semaines à visiter une partie du territoire du nord.
« Le Territoire du Nord (carte) offre un véritable « condensé » d’Australie, vaste tout de même comme l’Espagne, la France et l’Italie réunies. C’est donc un territoire à la dimension de l’Australie, 160 000 habitants ( dont 1/3 d’aborigènes ) sur 1 350 000 km² (1/5 de la surface totale du pays), des paysages très variés, abritant une faune et une flore très étonnante, comme partout ailleurs en Australie d’ailleurs avec peut-être ici plus qu’ailleurs les images de l’Australie que répondent presque totalement à votre attente : désert rouge, savane herbeuse, mer du sud ombragée de palmiers : ne vous y trompez pas, les cartes postales merveilleuses sont au rendez-vous. »
Notre périple à commencé à Darwin où nous avons louez une voiture pour partir sur Kakadu
Le parc national de Kakadu (20 000 km2 de superficie, carte disponible ici ).
En plus d’être le lieu de tournage de Crocodile Dundee est un parc national protégé, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Le parc constitue une réserve archéologique et ethnologique unique au monde car les terres sur lesquelles il s'étend ont été habitées en permanence depuis 40 000 ans. Des vestiges provenant des chasseurs et des pêcheurs du néolithique jusqu'aux aborigènes qui l'habitent encore au XXe siècle, il présente une histoire des techniques et des comportements illustrée par des peintures et des pictogrammes. C'est le meilleur exemple d'un ensemble d'écosystèmes, depuis les laisses intertidales jusqu'aux plateaux, en passant par les plaines inondées et les basses terres, habitats d'un grand nombre d'espèces rares ou endémiques de la flore et de la faune.
La plupart des non-indigènes du Territoire du Nord utilisent 2 saisons la saison sèche (avril-novembre) et la saison des pluies (décembre-mars). Les aborigènes utilisent six saisons dans l'année dépendante d'indicateurs saisonniers: Gunumeleng (octobre-décembre), Gudjuek (janvier à février), Banggereng (mars), Yekke (avril-mai), Wurrgeng (juin-juillet), Gurrung (août-septembre).
J’ai pu marcher sur les bords de Billabong (bassin d’eau stagnante dans le lit d’une rivière qui coule par intermittence) à chercher les crocodiles d’eau douce et de mers.
Il faut pensez à prendre un répulsif anti moustique pour passer la nuit dans les campings du Bush. Ces sales bestioles vous piquent même à travers vos vêtements. Pour s’en protéger il existe une autre solution, comme de porter pendant plusieurs jours les mêmes habits ou se frotter avec la fleur d’un arbuste appelé « Bush Turkey » (une des méthodes aborigène marche aussi bien que le répulsif)
Mais par contre c’est une expérience unique de s’endormir au milieu des hurlements de dingo (« Warrigal » en aborigène) proche de ceux du loup, et de les voir tourner autour du feu en quête de nourriture ou de croiser son regard à l’aide d’une lampe torche. Sympathique aussi de se réveiller le lendemain au milieu de Kangourous sauvages.
Pour décrire les paysages je dirais que c’est un mélange de savane et de décor des westerns spaghetti avec des termitières de 2 à 3m. C’est du Northern Territory que proviennent les Didjeridoo puisque c’est uniquement ici qu’on trouve les termites utilisées pour creuser les branches d’arbre d’eucalyptus servant à fabriquer le célèbre instrument aborigène.
On utilise dans cette région, comme le faisait les aborigènes, des incendies contrôlés afin d’entretenir les terres. Quand ce ne sont pas des oiseaux de proie qui allument des incendies en ramassant un bout de braise dans des vieux incendies pour mettre le feu plus loin afin de débusquer leurs proies.
Marrant ces hautes herbes qui une fois pliées par le vent enfoncent leurs germes dans la terre dès qu’elles sont mouillées. Assez fort pour se planter dans la peau d’un randonneur qui n’aurait pas nettoyé l’intérieur de ces chaussures.
A Ubirr, qui recèle de magnifiques peintures aborigènes accessibles aux touristes, nous avons assisté a un couchez de soleil magnifique sur une vue à 360° sur la région avec la grande plaine délimitant une partie de la terre d'Arnhem gérée par les aborigènes.
Nous avons passé une journée en 4x4 jusqu'aux spectaculaires cascades de Twin Falls et Jim Jim Falls. Nous avons pris pour cette journée la un guide amoureux de sa région qui nous a appris pas mal de chose sur la faune et la flore de Kakadu. Des baies sauvages riches en vitamine C, de la taille d’un petit pruneau cette baie contient l’équivalent d’une douzaine d’orange ou la fleur d’un arbre dont le pollen est tellement sucrée que les gens du coin l’utilise pour sucrer leur café… et croisé notre premier crocodile d’eau douce. Nous avons quand même piqué une tête dans l’eau glacée des Jim Jim Falls.
Il faut tout de même suivre les panneaux installé par les rangers pour évité un accident avec des Crocs, des accidents mortelles sont à déplorés tous les ans. Les crocodiles d’eau douce vous attaqueront que si vous les agressé mais les crocos d’eau de mers eux sont des machines à tués. Par contre la possible présence de « Salties » aux chutes de Twin Falls interdisait toute baignade, il nous aura fallu quand même plusieurs heures de 4x4 et même du bateau pour atteindre les Twin Falls.
Prés de Nourlangie Rock pendant une balade de 12 km
Lors d’une balade en dehors des sentiers battus près de Nourlangie Rock nous sommes tombés sur un kangourou noir et sur un site de peinture aborigène qui n’est pas répertorié par les guides.
Croisière le matin sur la Yellow Water
Un oiseau qui selon les aborigènes de la région emporterait les âmes des défunts.
Les chutes Gunlom avec notre piscine à débordement ;)
Sortie du parc nous sommes allés faire du Canoë sur les Katherine Gorge sur 6km après avoir gouté la rivière à 32° proche de Katherine.
Les Edith Falls près de Katherine
Pour finir le retour à Darwin en passant par Pine Creek c’est passé bien malgré une petite panne d’essence, nous nous sommes arrêté près d’une rivière à crocodile pour allez les nourrirent …
Une araignée sur la tente de nos voisins
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